Je sens donc je suis !

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Je sens donc je suis !

Je sens donc je suis !

Depuis les prémisses de l’humanité, le sens olfactif était le canal de communication le plus primitif à disposition de l’homme. De nos jours, les odeurs corporelles sont toutes refoulées, car vécues comme gênantes voir humiliantes. Scannons chaque partie du corps qui doit être sublimée pour échapper à l’ignoble.

Le sens olfactif a été garant de la survie de notre espèce, entre autres par la reconnaissance de la nourriture et l’identification sexuelle.

Cependant, dans nos sociétés modernes la moindre odeur forte ou désagréable nous procure de la gêne, car elle nous ramène inconsciemment à nos origines primaires et animales.

C’est pourquoi le sens olfactif a été souvent dévalorisé et simplement réduit de façon manichéenne aux qualificatifs de ‘bonne’ ou ‘mauvaise’ odeurs. D’un point de vue plus philosophique, les odeurs corporelles sont un rappel constant à la  détérioration naturelle du corps. Se laver et sentir bon n’est donc pas seulement une façon de renier nos origines animales, mais aussi, et peut être surtout un moyen inconscient d’échapper à la mort en renaissant chaque jour à soi-même sous la douche.

La peau

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Il ne faut pas nécessairement transpirer pour laisser une trace olfactive sur son sillage ou sur un vêtement. Le mécanisme d’auto-régulation naturelle et imperceptible de la peau s’en charge. C’est probablement sur ce type de critère inconscient que l’on peut dire d’une personne sans la connaître, « je ne peux pas la sentir » ou à contrario « Je la sens bien ».

Ici, c’est l’instinct qui s’exprime sans fondement, simplement basé sur un ressenti inexpliqué, parfois avéré, mais toujours propre à chacun. L’idée pour la peau n’est pas d’avoir recourt à une hygiène excessive, ce qui ne ferait que décupler le mécanisme de PIE, la perte insensible en eau qui est à l’origine de l’odeur bien au-delà de la mieux connue transpiration. Ici, il s’agit au contraire d’utiliser modérément savons et gels douche sans ingrédients ni parfums chimiques qui perturbent ses mécanismes naturels.

Haut les mains !

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Les aisselles sont souvent le siège des odeurs corporelles fortes, car elles comptent une grande concentration de glandes sudoripares. L’abondance de sueur qui en émane et souvent majorée par l’utilisation à outrance de textiles synthétiques.

La charge incommensurable d’intrants chimiques que nous absorbons bien souvent malgré nous ne manque pas de rendre cette transpiration plus forte et plus acide. Mais c’est un autre débat !

Le plus fantastique c’est que la sueur en réalité n’a pas d’odeur : ce n’est qu’en entrant en contact avec l’oxygène de l’air qu’elle produit des micro-organismes responsables de l’odeur.

Pour contrer ce phénomène, l’industrie cosmétique à incorporer des sels d’aluminium dans 90 % des déodorants et antiperspirants. Ces sels d’aluminium empêchent la transpiration de sortir de façon très efficace. Cependant, des chercheurs de l’université de Genève ont récemment publié le résultat de leur étude dans la revue scientifique Journal of AppliedToxicology

Stefano Mandriota, chercheur en biologie à la Faculté de médecine, et André-Pascal Sappino, professeur honoraire et spécialiste du cancer du sein contestent l’innocuité des sels d’aluminium sur les cellules mammaires : des cellules mammaires humaines ont été mises en culture avec des doses de sels d’aluminium 1 500 à 100 000 fois inférieures à celles présentes dans la grande majorité des déodorants classiques. Ça fait réfléchir !

Après plusieurs semaines, les chercheurs ont constaté que les sels d’aluminium avaient eu des effets nocifs sur les cellules mammaires et entraîné un comportement anormal correspondant aux premières phases de transformation maligne des cellules (source : unig.ch).

Le principe de précaution ordonne donc d’abandonner définitivement les déodorants classiques. Les transpirations fortes auront besoin de quelques semaines d’adaptation avant que les glandes se vident totalement des sels d’aluminium accumulés durant des années pour pouvoir réagir favorablement aux nouveaux actifs bio ou naturels.

Sachez aussi que la notion « antiperspirant » n’existe pas dans le bio, car cela contrarie un mécanisme d’autorégulation naturel. L’utilisation de déodorants contenant des sels d’aluminium après le rasage des aisselles est encore plus dangereuse, car la peau est fragilisée donc plus perméable.

La toison d’or

Le vagin et la vulve sont des lieux particuliers, siège d’une flore bactérienne à l’équilibre fragile qui assure la protection du milieu.

Les irritations et infections proviennent souvent de muqueuses agressées et fragilisées par des savons, gels douche ou déodorants inadaptés ou des rapports trop violents.

Les gels intimes les plus adaptés à l’hygiène sont sans substances chimiques, composées des parfums exclusivement naturels (vérifier leur label bio) et un ph physiologique (généralement 5) adapté. Des lavements vaginaux à l’aide d’une poire et d’un hydrolat de lavande ou de ciste sont très intéressants après les rapports ou après les lunes pour réguler le terrain.

Pendant la menstruation, les tampons et les serviettes hygiéniques traditionnels avec leurs nombreuses substances chimiques, résorbant et autres plastifiants, génèrent, au contact du flux, de mauvaises odeurs qui ne vous appartiennent pas. Passez aux tampons et serviettes naturels vendus en magasins bio, vous serez étonnées !

À vos pieds !

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Pour les personnes qui ont une transpiration abondante dans cette zone, c’est un véritable calvaire.

En plus de la gêne, si la sécrétion est trop abondante, on voit aussi apparaître des mycoses entre les doigts de pied.  En tout premier lieu, il est impératif de porter toujours des chaussettes en fibres naturelles (coton, laine, soie, lin, chanvre…), et jamais de pieds nus dans une chaussure fermée même sportive.

L’application quotidienne ou bi quotidienne (matin et soir) d’une crème bactéricide spécifique pour les pieds sera d’une aide précieuse en plus du déodorant naturel également en application bi quotidienne, le bicarbonate de soude fait des merveilles !

Le port de semelle de cuir limite la macération souvent due aux semelles synthétiques qui ne laisse pas respirer le pied. Le tout peut être complété par l’adjonction de bicarbonate directement dans les chaussures.

Aussi, les savons d’Alep contiennent des huiles essentielles de laurier aux vertus bactéricides et assainissant et peuvent donc renforcer l’action des crèmes et déodorants. Le geste à proscrire est l’utilisation d’alcool pur sur les pieds qui ne ferait qu’empirer la production de sueur.

Les soins de pédicurie qu’en a eux n’auront aucune action sur les mécanismes de sudation, mais apporterons un confort certain. Se débarrasser des épaisses cornes procure une impression de fraicheur chère aux personnes qui souffrent d’échauffement  et de transpiration excessive.

Hygie, déesse de la santé et de l’hygiène, nous enseigne que cette dernière et le premier rempart contre la maladie et certainement le premier pas vers la beauté !

Pour aller plus loin dans la prise en charge du corps : beautyloge 3 detox et minceur

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En vous souhaitant une très belle mise en œuvre !

Allez, à très vite…

Vivez Joyeuse et Libre !

Carol Cassone

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