L’origine de la cosmétique bio

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L’origine de la cosmétique bio

L'origine de la cosmétique bio

Il fut un temps ou la notion de produit biologique était inconnue, car en vérité, jadis tout était bio et il n’y avait nul besoin de le préciser. Tout était produit, fabriqué, préparé et consommé de façon naturelle sans intrant chimique. Mais depuis l’intensification de l’agriculture ans les années 60, le monde a bien changé et très vite.

Le bio en réponse à la dominance de la chimie

Le monde à évoluer et subit les transformations que nous connaissons tous, au nom du progrès, la chimie a pris bonne place dans tous les secteurs de notre vie. Aujourd’hui, le monde produit, fabrique, prépare et consomme en très majeure partie avec ou à base de produit chimique. Ce n’est qu’en opposition au « tout chimique » qui devenait peu à peu la norme que la notion de « biologique » est apparue.

D’abord dans l’alimentation pour identifier plus facilement les produits qui ne contenaient pas de molécules de synthèses à la mauvaise réputation. Ensuite, afin de rassurer la consommatrice sur le fait que les produits labélisés lui garantissaient le respect des cycles et des besoins de mère Nature.

Puis, en trainant un peu la patte, la notion du bio c’est étendu au secteur des cosmétiques. Sœur de l’alimentation bio puisqu’elles sont issues du même sein ; l’agriculture bio.

L’agriculture est à la base des actions les plus élémentaires à la survie de l’homme ; se nourrir et se soigner (peau et maladie), l’essentiel de notre survie nous vient principalement de la terre.

D’une certaine façon le bio est venu rebaptiser et identifier le « vraie » naturel, afin que les consommatrices et consommateurs s’y retrouvent. On parle aussi aujourd’hui de « cosmétique naturel », mais ce terme ne correspond qu’aux gammes qui sont capables de présenter un label officiel et collégialement reconnu.

Même s’il y a des différences notables entre les labels, admettons l’idée qu’ils font tous l’objet d’un suivi et de contrôles rigoureux fait par une tierce partie indépendante et c’est bien dans ce dernier point que reside la véritable sécurité du consommateur.

Nous pourrions tirer les grandes lignes de chaque label, il existe ainsi des points forts et des points faibles chez chacun d’entre eux, mais apprécions surtout le fait que partout où il a label, il y a eu labeur, empreint de beaucoup d’égard face à la vulnérabilité de la planète et de nos peaux.

La transformation des matières premières en cosmétique

Dans le domaine de la cosmétique tout confondu, aucune matière première naturelle ne peut être utilisée brute sans être préalablement transformée et préparée.

Il existe deux types de transformations des matières premières ; la transformation douce (chimie douce) et la transformation dure (chimie dure). On entend donc par matière première « d’origine naturelle » toutes celles qui ont nécessité un procédé de transformation pour être intégrées à une formule cosmétique.

C’est donc cette appellation qui prévaut toujours en cosmétique, car la plupart des matières premières nécessitent une transformation qu’elles soient naturelles ou pas.

Le simple pressage pour obtenir une huile est un procédé de chimie douce. Ainsi la notion « d’origine naturelle » ne signifie plus forcément que la matière première l’est encore, c’est la façon dont elle va être traitée qui fera la différence, chimie douce ou chimie dure !

La chimie douce

Les transformations de chimie douces sont des procédés qui répondent aux transformations simples de types mécaniques ou physiques et n’affectent pas le caractère naturel de la matière première (pressage, concassage, broyage, distillation, filtration, centrifugation, décoction, infusion, macération, fermentation, etc…).

Ces procédés sont obligatoires dans les cahiers des charges des produits labélisés biologiques ou naturels.

La chimie dure

Les transformations de chimie dure sont des procédés de transformation plus complexes qui transforment littéralement les molécules naturelles avec des interventions lourdes utilisant des composés chimiques puissants pour transformer la matière originellement naturelle (estérification, hydrogénation, sulfatation, alkylation, éthoxylation…). Ces processus modifient la structure et les propriétés des matières premières traitées qui peuvent, de ce fait, devenir nuisibles. C’est donc ainsi que l’on obtient une matière première qui était « d’origine naturelle », mais qui ne l’est plus du tout.

La labélisation bio 

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Tout ne peut pas être labélisé bio !

En effet les matières premières estampées bio signifient qu’elles ont été suivies et contrôlées de leur mise en terre au produit final.

Toutes les étapes de sa croissance, production, récolte, transport et modification son religieusement conforme à un cahier des charges strictes selon, par exemple des labels du type Cosmébio ou Ecocert.

Ainsi les produits végétaux (plantes, fleurs, etc…) et les produits issus de l’élevage (lait, miel, etc..) sont les plus importants et les plus simples à être labélisés en cosmétique.

A contrario, l’eau ne peut pas être contrôlée et suivie, les produits issus du monde marin, les terres et les pigments issus des sols et de la roche ne peuvent être labélisés, car leur suivi et leur contrôle sont impossibles.

C’est pourquoi un cosmétique composé à 60% d’eau est plus (la majorité), ne peut pas afficher 100% biologique, car l’eau n’est pas labélisable.

Raison pour laquelle les labels exigent que le pourcentage de naturel soit affiché clairement, celui-ci comprend à la fois l’eau et tout ce qui est naturel et bio.

Le pourcentage de bio est affiché également, ce qui permet une meilleure visibilité sur ce qui est naturel et ce qui est bio au sein de la formule. Ainsi, un produit qui annonce 30% de bio annonce souvent 30% d’actifs, ce qui est énorme face aux pourcentages d’actifs utilisés ordinairement dans la cosmétique chimique (entre 2 et 5%).

La norme ISO 16128 : un gruyère !

Sur le plan européen, depuis des décennies le mot « naturel » n’était pas légiféré, ce qui a permis toutes les dérives que nous connaissons sur le sujet. Jusque-là, tout le monde pouvait apposer la mention « naturelle « sur un produit sans que celui-ci le soit vraiment.  Face à ce vide juridique qui abusait la consommatrice, les associations de consommateur ont réclamé à cor et à cris une norme législative afin que tous les fabricants de cosmétiques, y compris ceux issus de la chimie, soient soumis à une règlementation concernant la mention naturelle.

Enfin publiée en septembre 2017, la norme ISO 16128 fit néanmoins grincer des dents à plus d’un titre. Car bien qu’établissant un certain cadre, elle fut jugée par beaucoup comme insuffisante et bien peu précise. Pour exemple voici quelques définitions établies par cette norme :

Ingrédient Naturel : Les ingrédients naturels doivent être d’origine végétale, animale et minérale. L’eau est naturelle. Cette dernière phrase pose problème ! En effet, une eau contenant des micropolluants et des intrants chimiques peut donc être utilisée dans un cosmétique naturel ?


Ingrédient Biologique : Les ingrédients biologiques sont des ingrédients naturels qui doivent répondre au critère biologique du pays. Si nous prenons pour exemple la France qui fait école en matière de labélisation bio, à quel cahier des charges doit-on se référer puisque le pays en comporte bons nombres, tous différents ?

Ingrédient d’Origine Naturelle : Les ingrédients issus d’ingrédients naturels par des procédés chimiques ou biologiques. Un ingrédient est considéré comme un dérivé naturel, dès lors qu’il contient une part d’ingrédient naturel supérieure à 50%. Ici, c’est encore pire ! La dernière phrase indique bien que si l’ingrédient naturel est présent à plus de 50% dans la formule, le produit peut être labélisé naturel. Même si le reste des 50% est pétrochimique ?


Ingrédient d’Origine Biologique : Les ingrédients dérivés d’ingrédients biologiques, la pétrochimie est interdite. Ouf !

Nous voici donc en présence d’une norme qui ne sert pas à grand-chose sauf à permettre légalement à certains fabricants de continuer à berner la consommatrice, mais cette fois avec une validation juridique.

Quoi qu’il en soit, et, quels que soient les arguments des détracteurs des cosmétiques labélisés bio ou naturel, ces dernières restent pour le moment l’espace cosmétique le plus « safe » du marché, mimant tant que faire se peut la biologie naturelle des temps anciens de Mère Nature.

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Carol Cassone

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