Tout ce que vous devez savoir sur les déos !

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Tout ce que vous devez savoir sur les déos !

Sentir bon, ou en tout cas ne pas sentir mauvais est un gage de civilité et de politesse. Cependant certaines personnes se battent bien plus que d’autres pour masquer leurs odeurs corporelles.

Tour d’horizon sur les déodorants.

Hommes et femmes, nous ne transpirons pas de la même manière

Afin de comprendre pourquoi les hommes transpirent plus que les femmes, des médecins d’Osaka ont réalisé des tests sur un panel élargi d’hommes et de femmes pédalant une heure durant sur un vélo statique.

Les résultats montrent que plus la personne est entraînée et plus le processus de sudation se déclenche rapidement.

Cependant, à condition physique égale, les femmes transpirent moins que les hommes. Aussi, pour les femmes peu entraînées qui transpiraient moins que les autres, le test a révélé que leur température corporelle atteignait un niveau beaucoup plus élevé avant que les premiers signes de sudation n’apparaissent, la régulation thermique se faisant moins bien.

En effet, la transpiration a pour fonction principale de refroidir le corps humain et d’éviter que la température interne n’augmente de manière excessive.

D’autre part, une théorie non prouvée scientifiquement avance que le faible taux de sudation des femmes est lié au processus d’évolution de l’espèce.

Hormis ce point de vue, personne ne peut apporter une réponse scientifiquement incontestable à la question, pourquoi les hommes transpirent plus que les femmes ?

Sans doute, les hormones jouent-elles un rôle important. On a remarqué que la sudation était égale chez les garçons et les filles avant la puberté.

En conclusion, l’étude japonaise prouve que le niveau d’entrainement et le sexe du sujet engagent de manière différente le processus de sudation.

Transpirer n’est pas toujours lié à l’effort

Mais il existe également bien d’autres situations où nous transpirons sans que notre température corporelle augmente.

Par exemple, des changements dans notre état émotionnel (anxiété) ou tout simplement le stress vont provoquer une production d’adrénaline qui va nous faire transpirer.

Nous transpirons également quand notre corps produit des anticorps pour combattre les infections et faire chuter la fièvre.

Aussi, ce que l’on appelle la transpiration gustative se produit lorsque notre métabolisme augmente à mesure que notre corps digère et assimile la nourriture.

Ainsi, le fait de manger des aliments épicés va nous faire principalement transpirer sur le visage, le cou et le cuir chevelu. Les aliments épicés contiennent une substance appelée capsaïcine, qui, en raison de sa composition chimique va déclencher une sensation de chaleur dans la bouche.

Notre corps va, de ce fait, croire à un réchauffement et va déclencher le mécanisme de transpiration pour abaisser sa température.

Plus féminin, les déséquilibres hormonaux provoqués par des changements dans notre cycle de vie, comme la puberté ou la ménopause peuvent aussi conduire à une transpiration occasionnelle.

Comment limiter la transpiration tout en respectant son corps et ses fonctionnements ?

Les déodorants et anti-transpirants permettent de réduire les odeurs liées à la sueur et à la transpiration.

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Loin d’être indispensables au bon fonctionnement de l’organisme humain, ils permettent un certain confort individuel et social face aux critères en vigueur.

Néanmoins, ces critères mènent parfois le consommateur à des comportements excessifs voir même inconscient qui entravent le bon fonctionnement de l’organisme et peuvent mettre la santé à mal.

Voici un point sur la question qui permettra d’y voir plus clair.

Les produits antiperspirants ne sont pas bons pour le corps. En effet, ils contiennent des sels d’aluminium qui ont pour objectif d’obstruer le canal sécréteur des glandes sudoripares.

Ceux-ci empêchent la sueur et les toxines qu’elle contient de s’évacuer par l’émonctoire naturel qu’est la peau. L’utilisateur ou utilisatrice a donc l’impression de ne plus transpirer et se sent satisfait.

Les antiperspirants vont plus loin que les simples déodorants, car ils bloquent également la perspiration qui est un mécanisme d’évaporation naturelle de l’eau à travers la peau, du moins dans les zones où il est appliqué.

Ce qui permet d’atteindre l’objectif « zéro odeurs » sous les aisselles.

Des conséquences parfois graves sur la santé

Néanmoins, les toxines qui devaient être expulsées par voie naturelle sont tout de même forcées de trouver un chemin. Souvent elles seront stockées dans les ganglions lymphatiques et la lymphe (sous les aisselles, mais aussi dans la région du cou).

Certaines études indiquent qu’au mieux ces toxines peuvent provoquer des angines à répétition et /ou une zone ORL fragilisée et réactive.

Au pire, elles peuvent être des pourvoyeuses de cancers comme le croit le docteur Philippa Darbre au Royaume-Uni qui, déjà en 2005, pointait du doigt l’aluminium contenu dans nos antitranspirants qu’elle soupçonne de favoriser les cancers du sein.

Avec plus de 5200 nouveaux cas et plus de 1300 décès chaque année, le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent et la première cause de mortalité par cancer chez la femme en Suisse.

Cependant, en Suisse, le cancer ne fait pas partie des maladies dont la déclaration est obligatoire. Les données statistiques restent de ce fait imprécises et celles qui existent sont en deçà de la réalité. (source : Ligue suisse contre le cancer suisse)

Des chercheurs en biologie cellulaire de l’université de Genève (UNIGE) ont publié les résultats de leur étude qui conteste l’innocuité des sels d’aluminium sur les cellules mammaires dans la revue scientifique Journal of Applied Toxicology.

Leur recherche a été financée principalement par la Fondation Meyer, la Ligue genevoise contre le cancer et la Fondation pour la lutte contre le cancer.

De plus, il a été rapporté que les déodorants qui contiennent de l’aluminium, lorsqu’ils sont associés au rasage des aisselles, peuvent être encore plus dangereux à long terme pour une femme.

En effet, le rasage fragilise la barrière cutanée (irritation, coupures) et permet aux substances toxiques de pénétrer plus profondément et plus rapidement.

Aussi, ne pas confondre avec l’Alun potassium (Potassium alum) contenu dans la pierre d’Alun. Elle est aussi appelée « sulfate d’aluminium et de potassium » ou « sulfate double de potassium et d’aluminium hydraté ».

L’aluminium hydraté est une forme stable de l’aluminium qui ne se fixe pas sur la peau. Il s’élimine simplement par le phénomène de transpiration ou au moment de la douche. Il est chimiquement inerte (il ne réagit pas chimiquement en l’état).

Par conséquent, il ne risque pas de libérer de l’aluminium (à l’inverse des hydrates de chlorure d’aluminium contenu dans certains déodorants classiques).

Par ailleurs, l’aluminium sous forme hydroxyde ou oxyde (alumine) est le constituant essentiel des argiles de toute sorte et n’est absolument pas nocif pour l’organisme.

En résumé, l’action de l’alun potassium est cutanée exclusivement, rien ne passe dans le sang.

Il existe une autre substance, le triclosan qui est aussi pointé du doigt. C’est un agent antifongique et anti bactérien extrêmement puissant, on le trouve dans des savons, dans des déodorants, des produits contre la transpiration, et beaucoup d’autres produits cosmétiques.

Cette substance est un produit chloré donc un très bon bactéricide, elle est néanmoins nocive pour le fonctionnement du foie chez l’être humain.

Et les déodorants alors ?

Les déodorants quant à eux n’obstruent pas les canaux sécréteurs et laissent libre passage à ce que l’organisme a décidé d’expulser (toxines, sueur, sébum), c’est une condition importante au respect des mécanismes physiologique du corps.

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Le fonctionnement des déodorants est de libérer des principes actifs en surface de la peau qui masquent ou annulent les odeurs qui sont sécrétées par la sueur. Aussi, la sueur, contrairement à ce que l’on croit, n’a pas d’odeur.

Ce sont les bactéries éliminées avec la transpiration qui sentent mauvais une fois en contact avec l’air. Un bon déodorant permettra d’empêcher ce phénomène.

Là encore il est plus judicieux de choisir des déodorants biologiques qui n’utilisent aucune molécule chimique pour emprisonner les odeurs.

Basé principalement sur une association d’huiles essentielles bio au pouvoir antibactérien exceptionnel comme la sarriette, le girofle, le citron et bien d’autres encore les déodorants bio sont très efficaces.

La promesse ici est de ne pas freiner l’évacuation de la sueur et de ne pas modifier le processus naturel de la transpiration.

D’autres composants d’origine minérale comme le bicarbonate de soude ou la perlite, d’origine volcanique, vont agir en synergie des huiles essentielles comme de petites éponges face à l’humidité et maintenir les aisselles sèches.

Les déodorants bios qu’ils soient pour hommes ou femmes sont formulés sur ces mêmes principes, seules les fragrances seront adaptées.

Une petite astuce cependant pour avoir une satisfaction optimale. Le passage à un déodorant classique avec aluminium vers un déodorant bio sera plus facile en respectant les indications qui suivent.

Les canaux excréteurs étant complètement obstrué par l’aluminium, il faudra quelques semaines de patience avant que le déodorant bio puisse faire convenablement son travail sur un terrain gorgé d’aluminium, le temps que les canaux se vident et laissent la place aux principes actifs naturels.

En conclusion, avant de dormir il est impératif de passer ses aisselles à l’eau et au savon afin de ne pas laisser la moindre trace de produit.

Les aisselles auront ainsi la possibilité de respirer et de fonctionner normalement durant la nuit.

Mes conseils

Pour les femmes, le conseil le plus important du moment et de ne pas se raser avant l’application d’un déodorant.

Pour les messieurs, voici une consolation de taille pour accompagner la transition vers un déodorant naturel.

On rapporte que les femmes sont plus attirées par les hommes qui transpirent fortement leur virilité. De la même façon que la libido féminine fluctue au cours du cycle menstruel, le goût des femmes en matière de partenaires serait dicté par des considérations hormonales, affirment des chercheurs du Nouveau-Mexique.

Ils assurent qu’à leur pic de fertilité, les femmes sont plus attirées par les hommes qui ont un fort taux de testostérone. À vue de nez, ces conclusions parues dans la revue Evolution and Human Behavior ne plairont pas à toutes les femmes, c’est certain !

Carol Cassone

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