Quel est le meilleur démaquillant ?

Quel est le meilleur démaquillant ?

démaquillantFaisons le point!

Que choisir? Quel est le meilleur démaquillant ? Voilà une question intéressante qui ne porte que sur un bref instant de notre journée, mais qui revêt toute son importance. Le démaquillage est une corvée pour tout le monde, et pourtant, à chaque fois qu’il est zappé en bonne et due forme, le lendemain c’est la sale mine assurée. Le teint est terne, la peau est bizarre sans pouvoir exprimer ce qui lui manque vraiment et c’est la déprime. On a beau avoir bien dormi et se sentir en forme, la peau ne manifeste pas du tout ce ressenti. Et même lorsque vous désirez faire un effort sur cette pratique, les résultats ne sont pas forcément au rendez-vous ? Gageons que cet article vous éclairera sur le pourquoi du comment afin de vous aider à y voir plus clair et à mieux choisir votre produit démaquillant, vous trouverez dans cet article:

  • La triste vérité sur les pigments des maquillages
  • Les plus et les moins des 9 familles de démaquillants
  • Ceux que je déconseille depuis 20 ans
  • Ceux que je conseille en priorité

La triste vérité sur les pigments de maquillage

pigment maquillage

Le démaquillage est en vérité le premier soin de la peau, que vous soyez d’accord ou non, que cela dérange vos croyances et vos habitudes, c’est ainsi et cela ne changera jamais ! Et pour cause, après avoir tartiné notre peau des multiples couches de couleurs, silicones et autres composés chimiques en tout genre, nous lui devons bien un instant d’attention. Toute cette mascarade qui après avoir fait joliment son office social doit être vraiment retirée de la surface de la peau sous peine de sanction. La raison en est que toutes les substances qui constituent les produits de maquillage traditionnels sont de qualités plus ou moins médiocres. Concernant certaines qualités très médiocres, plus elles séjourneront longtemps sur la peau et plus la peau sera attaquée, sournoisement, insidieusement, mais surement. À noter que les produits les plus couteux en matière de maquillage ne sont pas un gage de qualité, bien au contraire, les produits de luxe ne sont en rien une promesse de qualité, mais juste un bon moyen de gonflés votre égo en jouant sur ce fastidieux besoin d’appartenance à une marque, à un groupe. Le vrai bénéfice est pour le fabricant qui vend à prix d’or des insanités à deux sous.

Une réglementation gruyère

Pour le bio, c’est un peu moins grave, les colorants sont naturels et réglementés, aucune chance donc de se retrouver avec un IC, c’est-à-dire un index colorimétrique, appelée plus vulgairement pigment, qui appartient à la black liste du législateur. Une black-liste de pigment, interdit en Europe, parfois interdit aux USA, mais on ne sait pourquoi, tolérer en Europe (mais si on sait pourquoi, pour ouvrir les marchés internationaux !). Et cela est possible, car il n’y a aucun contrôle et décret d’application des lois de la plupart des mesures décidées par le législateur. Ainsi, ce dernier fait bonne figure face aux consommateurs, car la loi existe, mais en réalité la législation cosmétique est un gruyère dans lequel l’industrie bénéficie de tous les passe-droits. Encore et toujours c’est le consommateur ou plutôt la consommatrice qui trinque sur toute la ligne. Mes amies, se démaquiller n’est pas une option, c’est une norme de sécurité, de beauté et de santé, sans laquelle vous mettrez votre peau à mal. Intégrer, que ni le législateur, ni le fabricant, ni la vendeuse ne prendront soin de votre peau, mais vous et vous seule !

Mais revenons au bio, certes, c’est plus naturel, mais là aussi, bio ou pas, le pigment n’est pas fait pour séjourner trop longtemps sur la peau sans causer des dégâts, il est agressif et parfois même abrasif, même s’il séjourne sur la peau sous forme de traces après un démaquillage inabouti ou mal fait. Comprenez une bonne fois pour toutes que la beauté et la santé de la peau dépendent de votre démaquillage/nettoyage (un autre article sur le sujet), nous n’aborderons pas ici la méthode de démaquillage qui revêt une immense importance, nous allons cependant décortiquer la basique question ; quel est le meilleur démaquillant ?

Le démaquillage n’est pas une option

Votre peau doit être débarrassée des pigments et autres substances de la composition dans les moindres traces pour ne pas souffrir à la longue, d’hypersensibilité, d’occlusion, de perte d’épaisseur, de voile grisâtre, de voile flouté, de couleur de teint irrégulière, de relief irrégulier ou encore d’un visuel qui donne à l’œil une impression maladive alors que vous êtes en pleine forme. En règle générale si votre peau ne reflète pas votre bonne santé, c’est qu’il y a un sérieux problème quelque part, notamment concernant ce que vous effectuez en externe sur votre peau. À vous de mener l’enquête, il y a de nombreuses raisons à cela, la plus fréquente est une mauvaise hygiène de la peau, mauvais produits, mauvaises méthodes. En résumé, chimique ou biologique les pigments de maquillage doivent séjourner le moins de temps possible sur la peau et être débarrassés à la perfection avec le meilleur démaquillant pour VOTRE type de peau et cela chaque soir. La messe est dite ! Passons au concret.

Les laits démaquillants

lait démaquillant

Certainement la famille la plus vendue au monde, les laits démaquillants sont intéressants quand ils sont épais, onctueux et quand leur phase grasse est suffisamment abondante pour dissoudre les composés des produits de maquillage. Quand cette phase n’est pas suffisamment grasse, et c’est le cas de la plupart d’entre eux, le lait est alors formulé avec beaucoup de tensio-actifs. Malheureusement ces agents sont identiques à ceux de nos lessives, qui lavent plus blanc que blanc et qui dans un démaquillant sensibilisent sournoisement mais surement la peau. Tout cela sans qu’on puisse repérer que ce méfait cutané provient d’eux, car les résultats négatifs sont lents et différés. Les laits trop fluides ne sont à mes yeux pas suffisamment bienveillants à l’égard des peaux mixtes (80% des femmes) et grasses. Les laits onctueux aux textures riches sont parfaits pour les peaux sèches et sensibles pour leur côté cocooning. Cependant, les tensio-actifs présents dans la formule pourraient être évités en faisant le choix d’un autre type de démaquillant. Vous l’aurez compris, les laits démaquillants ne sont pas ma préférence, surtout s’ils sont formulés à base de paraffine ou d’huile minérale. Pour ma part, je n’en conseille jamais, même dans le bio. Car un tensio-actif naturel ou pétrochimique reste un tensio-actif, la différence sera dans sa puissance d’action et dans son aspect biodégradable. Les agents bio seront plus doux et totalement respectueux de l’environnement, c’est certain et néanmoins valorisable !

Les gels démaquillants

Voilà une famille que j’affectionne très peu et qui va à contre sens des besoins des peaux grasses, acnéiques ou des fortes peaux mixtes, puisque cette famille de démaquillant leurs aient le plus souvent destinées. Bien que la texture gel apport sans conteste une fraicheur appréciée de ces types de peaux, est-ce vraiment là leurs véritables besoins ? Où est-ce un besoin fabriqué de toute pièce par le marketing ? À mon sens, les peaux qui sécrètent du sébum en abondance ne doivent en aucun cas être agressées par des similis de détergents comme les tensio-actifs. Or là encore la formule principalement aqueuse ne contient aucune phase grasse, alors que c’est la phase dans laquelle les pigments et autres silicones se dissolvent vraiment et pas dans l’eau. Dépourvu de gras, les gels démaquillants présentent des formules surenchéries en tensio-actif, il faut bien que quelqu’un fasse le boulot, même si c’est mal fait ! Insidieusement agressés, les pores au lieu de profiter de ce débarassage grossier vont au contraire produire plus de sébum en réaction à un produit, une action et à une sensation inappropriée à leurs besoins. Les heures qui suivent ou le lendemain la production de sébum sera aussi, voir plus abondante, c’est la réponse cutanée. Le gel démaquillant est donc très loin d’être le meilleur démaquillant.

Les huiles démaquillantes

huile démaquillante

Merveilles des merveilles, elles sont à mes yeux les reines de la beauté de la peau et en tout premier lieu pour le démaquillage. Contenant des agents gras d’excellente qualité et extrêmement bio compatible avec la peau humaine, elles représentent au regard de mon expérience la meilleure alternative pour un démaquillage abouti et sans aucune agression. Que ce soit pour le visage, les yeux ou les lèvres, les huiles végétales (et non minérales !!!) sont capables de dissoudrent tout type de maquillage ; du silicone le plus occlusif, en passant par les fonds de teint intransférables 48h rivalisant d’aberration, pour aller jusqu’aux textures waterproof. Les huiles végétales bio viennent à bout de tout ! Mère nature a vraiment tout prévu pour la beauté de ses filles et rien ne sert de courir les formules longues et complexes des produits trop formulés. Ma préférence se porte particulièrement sur l’huile d’amande douce bio qui contient des agents démaquillants naturels bien plus que n’importe quelle autre huile qui démaquillera surtout à travers sa phase grasse.

Les huiles végétales sont de merveilleux démaquillants pour tous les types de peaux. Y compris les peaux grasses qui reculent souvent d’un pas devant ce concept. Et pourtant ! Rien de mieux que du bon gras pour limiter la production du mauvais gras, c’est pourquoi j’insiste toujours pour que les peaux séborrhéiques s’asseyent à cette pratique en dépassant leurs fausses croyances durant une semaine pour commencer et voir la différence. Les pores se calment, la production de sébum diminue, la peau grasse au lieu d’être contrée et contrariée se sent accompagnée dans sa dynamique. Comprise et choyée elle acceptera ce bon gras avec plaisir tout en apaisant sa réponse séborrhéique réactionnelle. Les huiles démaquillantes remportent tous mes suffrages depuis des décennies et rien n’est encore venue changer ma croyance et mon expérience, cependant, je reste toujours ouverte aux nouveautés (si rare dans ce domaine !). L’huile végétale bio et à mes yeux et sans conteste le meilleur démaquillant.

Attention cependant, ne pas prendre des vessies pour des lanternes, les huiles démaquillantes à base de paraffine sont à proscrivent absolument, car occlusives et délétères pour la peau et notamment pour la zone oculaire, sans compter qu’elles sont une catastrophe pour l’environnement.

Ouvrez l’œil !

Les démaquillants pour les yeux

Voilà un produit que j’ai complètement retiré et depuis des décennies de ma panoplie cosmétique, puisque l’huile végétale bio pour le visage fonctionne aussi à merveille pour les yeux, et hop, une dépense en moins ! En général les démaquillants yeux proposent deux possibilités :

  1. Les lotions démaquillantes

    Malheureusement, elles contribuent grandement au vieillissement de la zone oculaire déjà si fragile. En effet, sans phase grasse, c’est surtout la force du geste qui va démaquiller et c’est très dommageable. En plus, ces lotions regorgent de tensio-actif, alors que l’œil et son pourtour détestent cela surtout après un certain âge. Leurs effets ; dessèchement et déshydratation du contour des yeux, sensibilisation de l’œil, larmoiement et yeux rouges surtout le matin, avec impossibilité de se maquiller de suite au réveil. Souvent à base de bluet pour apaiser les yeux sensibles, cependant, il semblerait que le bluet soit surtout là pour apaiser les dégâts du produit lui-même !

  1. Les biphases

Très intéressants au demeurant, car la phase huileuse est suffisamment abondante pour bien faire le job de démaquillage, cependant les tensio-actifs aussi en surnombre dans la phase aqueuse viennent gâchés le produit. Aussi, mieux vaut les choisir dans les gammes bio pour éviter des biphasiques élaborés à partir de paraffine ou d’huiles minérales, ce qui serait dommageable pour la peau, les résultats négatifs pour la peau et les yeux étant toujours les mêmes que ci-dessus. De plus, ces produits sont loin d’être bon marché surtout dans les rayons pétrochimiques de luxe, j’en ai vu certains à 32 euros les 50 ml, un comble !

Les eaux micellaires

nanoparticule-cosmetique

Comment vous dire ? Je hais peu de chose en cosmétique, car la haine ne fait pas partie de mon plan de vie, mais voilà l’exception qui confirme la règle. Les eaux micellaires sont ma bête noire, enfin surtout la votre, mais vous n’en savez rien, enfin pas encore. Voilà plus de 20 ans que les eaux micellaires ont inondé le marché pour le plus grand malheur des consommatrices. À mon sens ce produit devrait être interdit ! L’eau micellaire comme son nom l’indique contient des micelles. Il s’agit de particules qui emprisonnent les pigments et les impuretés dans la phase aqueuse. Cependant cette eau, a la grande qualité de séduire surtout la consommatrice son aspect ultra rapide et sans rinçage. Ok, mais alors comment les pigments et impuretés qui ont été emprisonné dans ses particules vont être évacués de la peau ? Le coton va retirer une partie, certes, mais la portion du produit qui est déposée sur la peau y restera, car il n’y a pas de rinçage.  Voilà ce qui dirige les utilisatrices d’eau micellaire vers une peau de plus en plus sensible et réactive et pour cause, tout ce matériel est présent en quasi permanente sur la peau est agit en sourdine, loin d’aller vers du mieux. Aussi, l’effet des micelles apporte une fausse sensation de fraicheur qui donne l’impression à la consommatrice que la peau est propre. La consommatrice très attachée (on le comprend bien) à la praticité du produit, ne réalise pas qu’en réalité c’est la qualité de sa peau qu’elle sacrifie au pratique et rapide.

La peau est sacrifiée !

La peau n’est donc jamais correctement démaquillée, ce qui à terme est dommageable pour son teint, pour sa qualité de peau, pour la force de sa peau et donc pour son vieillissement. De plu,s on prête aussi aux eaux micellaires des fonctions nettoyantes, mais sans savon et sans rinçage, ce qui est d’un point de vue purement biochimique est totalement impossible (voir article sur le nettoyage). Nous voici donc avec un 2 en 1 qui en fait ne produit ni l’une ni l’autre des actions. Les eaux micellaires trompent tout le monde, en première ligne les revendeurs qui croient à cette arnaque sans nom depuis des décennies. On argumente aussi sur un 3 en 1 de la même famille qui de surcroît aurait des vertus tonifiantes, ce qui implique de se passer de démaquillant, de nettoyant et de tonique ; les trois piliers de base de l’éclat et de la véritable hygiène de la peau. Résultat des courses ; la peau est littéralement sacrifiée, perte d’éclat, relâchement prématuré, car sous ses molécules « asphyxcides » (je viens d’inventer le mot !), la peau est en souffrance et fait de son mieux, surtout passer un certain âge. Encore une fois la jeunesse encaisse tout, mais le payement sera différé !

Le comble c’est que le bio à suivi la tendance, bio ne va pas forcement dire intelligent et partout ou il y aura des parts de marché à prendre, le bio suivra, malheureusement !

Les lingettes démaquillantes

Affublées des mêmes composés avec en plus un support en ouates de basse qualité, souvent blindé de pesticides et autres herbicides, mais surtout sans aucun confort pour la peau et les yeux, les lingettes n’ont pas leur pareil pour incruster en profondeur tout ce que le tissu ne pourra pas ramasser. En effet, même la dixième lingette serait encore souillée si nous allions jusque-là, ce qui démontre bien qu’elle ne démaquille pas en profondeur. Le frottement de la peau avec ce support gorgé de produits chimiques détergents se comporte à la manière d’un mauvais papier hygiénique faisant le plus gros du boulot, mais en irritant et laissant une désagréable sensation derrière lui. Éviter les lingettes chimiques ou bio, elles ne permettent pas un geste dédié au féminin qui siège en chacune de nous. Cependant, elles seront d’un grand secours en cas de dépannage, mais de grâce, éloignez-les de votre quotidien.

Les 2 en 1

Ni lait ni mousse, cette famille de produit est une énigme ! les promesses annoncent à la fois un démaquillage et à la fois un nettoyage, pourtant aucune des phases (grasse/mousse) n’est présente pour satisfaire à l’une et à l’autre des actions (démaquillage/nettoyage). Le marketing a besoin d’être créatif pour se renouveler et vendre toujours plus, or, les besoins de la peau eux ne changent pas ! Voilà un produit inapproprié et inefficace.

Les toniques démaquillants

Là aussi, le marketing est venu brouiller les cartes, depuis quand un tonique peut-il démaquiller ? Depuis qu’on a incorporé des tensio-actifs dedans, ok, alors ce n’est plus un tonique, car ce dernier n’a pas pour fonction de démaquiller, ni de parfaire le démaquillage comme on entend si souvent ! Si votre coton est encore salle en passant le tonique (qui est le dernier geste de la routine d’hygiène avant les soins), c’est que votre démaquillage/nettoyage est complètement raté et qu’il est urgent de changer de rituel de beauté et de produit. Le tonique a bien des fonctions qui seront développées dans un sujet le concernant, mais certainement pas celle de démaquiller.

À ce stade de la lecture, vous avez compris où sont les faux semblants et réalisé que la plupart des offres sur le segment des démaquillants sont des leurres marketing qui enrichissent les marques de tous bords. Les besoins de la peau sont basiques et peu élaborés, les réponses sont aussi basiques et peu élaborées. La simplicité est de mise et l’urgence à développer une beautylogique s’impose avec force pour cesser de mettre à mal votre peau et votre porte-monnaie.

Prenez bien soin de vous, car personne ne le fera à votre place !

Carol Cassone

Beautyloges.com

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