Parfum bien-être !

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Parfum bien-être !

parfum Parfum bien-être!

Se parfumer pour allez mieux, voilà un geste de santé qui renoue avec les traditions antiques.

Le concept du parfum bien-être existe depuis la nuit des temps, l’encens et les herbes aromatiques alors brûlées furent les premiers parfums de l’humanité. A l’époque ils étaient brulés en sacrifice à Dieu, la fumée qui montait aux cieux était chargée de livrer toutes les prières de guérison et de mieux vivre, tout en témoignant la foi des hommes.

L’action de se «parfumer» composé de l’expression «par la fumée» conserve aujourd’hui encore ses racines étymologiques qui consiste à jeter un pont entre soi et le ciel, même si cette action a peu à peu perdu de son sens sacré et religieux. Pour autant, elle s’est réinventée et a trouvée de nouvelles voies de développement, plus propice aux besoin humain de l’être. De sorte que que l’action de se parfumer sorte des carcans limités et sèchement marketing dans lesquelles la vie moderne l’avait enfermé.

Jadis, le parfum protégeait

Dès le Moyen Âge, le parfum constitue un moyen de protection contre les épidémies. Les riches portaient ainsi de petits objets contenant  du parfum solide, de pâte de musc ou d’ambre ou encore d’herbes aromatiques telles que le laurier, afin d’assainir leur environnement respiratoire et se protéger des maladies mortelles véhiculées dans l’air. Alors qu’à la Renaissance, les fioles d’essences se portent sur soi pour retrouver ses esprits en cas de défaillance. Par la suite, l’art du parfum se retrouvera entre  les mains des alchimistes qui mettront au point la distillation qui est encore de nos jours, le moyen le plus naturel d’extraire des essences prestigieuses et précieuses. Il faudra pourtant attendre le XVIIIe siècle pour que la parfumerie alcoolique vive l’essor remarquable qu’on lui connait. Toutes les cours d’Europe ce laveront peu à cause de la peur de la peste véhiculer par l’eau, mais elles se parfumeront beaucoup pour masquer les mauvaises odeurs. A cette époque, les parfums sont encore huileux ou gras et uniquement accessibles à la haute société qui, à défaut d’hygiène, se réinvente une dignité à travers des odeurs nobles.

parfumeurLa parfumerie perd son essence!

Puis le XIXe siècle, développe des procédés d’extraction par solvant volatil qui balaye peu à peu les méthodes naturelles. Ce sont les débuts timides mais certains de la chimie et des molécules de synthèse. Les chimistes en parfumerie atteignent le titre de parfumeurs et seront rapidement considérés  comme des artistes. Leurs créations qui nécessitent souvent plusieurs années d’élaboration et de maturation, sont accueilli par le public comme de véritables œuvres d’art. A la fin du XIXe siècle, le parfum perd malheureusement et progressivement  son caractère  et son statut d’objet d’art pour devenir un produit de consommation de masse avec des prix d’appel au tout venant. La parfumerie de luxe, alors appelée parfumerie sélective perd ses titres de noblesses en faisant la part belle au marketing. Les molécules de synthèse inondent alors le marché, et les parfums conceptualisés avant d’être créés sont élaborés en trois  mois, ils deviennent standardisés et accessibles à tous.

 

parfum chimiqueParfum chimique, une menace pour la santé

Aujourd’hui, la parfumerie n’a hélas plus rien de noble hormis les marques qui peuvent encore surfer sur leur image de haute couture ou prét à prter au de luxe. Ce début de siècle, théâtre d’une indéniable prise de conscience des dangers de la chimie en général, n’épargne pas les parfums et c’est tant mieux! Dépourvus en grande majorité de matières premières naturelles, les produits composants les gammes de parfums sont devenus des concentrés de perturbateurs endocriniens, une véritable menace pour la santé des utilisateurs.

Quand la nature vient au secours de l’humain

Face à ce constat, la branche cosmétique biologique a réagit en élaborant un nouveau genre de parfum, celui du «bien-être», plus  vivant, plus fluide et moins stigmatisant, à l’image des matières naturelles qui le composent. Le parfum deviens alors un outils thérapeutique de soutien, un support de transformation qui permet de transcender ou d’amenuiser les faiblesses et les blessures de la vie que chacun peut porter en son cœur. Pour autant, le principe du sentir bon n’est pas en reste car chaque matière première composant la fragrance entre en résonance avec le ph toujours si particulier de chaque épiderme. Le corps et la peau, unique à chacun, redeviennent les interprètes prioritaires des notes olfactives que Mère nature met à disposition de tous.  L’aromathérapie énergétique, branche particulière de la phytothérapie, propose l’utilisation thérapeutique des huiles essentielles par voie olfactive, pour sentir bon, certes, mais aussi pour se sentir mieux! Cette approche se concentre sur la notion de santé émotionnelle et place  l’individu et son bien-être au centre du concept de parfumage.

parfum bien étreLa magie de l’aromathérapie?

On sait aujourd’hui que par l’odorat, l’on peut activer des trajets neuronaux qui donnent accès à des informations cachées. L’odeur s’adresse directement au cerveau archaïque sans passer par le cerveau analytique qui, déconnecté, ne peut émettre d’objection à l’action thérapeutique. On sait aussi que tout ce qui vit émet une onde également appelée  vibration, que l’on peut aujourd’hui mesurer. Ainsi, l’énergie vibratoire des huiles essentielles va modifier le taux vibratoire de l’individu qui présente un dysfonctionnement émotionnel (anxiété, colère…).

Une nouvelle distribution énergétique s’installe et déclenche, provisoirement ou durablement, un nouvel état de conscience: Pour exemple; les senteurs de géranium rosat aident à sortir des situations difficiles, les senteurs de mandarine évacuant  le cynisme, permettent de retrouver légèreté et joie, celles d’ylang-ylang libèrent de la tyrannie du mental en réfrénant  le besoin de contrôle et  de domination. Les senteurs de basilic soutiennent l’acceptation de soi et la reconnaissance de sa propre singularité. Celles de marjolaine facilitent l’ancrage dans le présent, la myrrhe quant à elle, rétablit la grâce, elle offre du recul de même qu’un meilleur discernement. La liste des effet sur l’être est aussi longue que passionnante et aussi passionnante qu’efficace.

À l’image du pont invisible jeter des hommes vers Dieu, les nouveaux parfums bio offrent une précieuses proposition de réunification du soi. Non pas d’une action de Dieu direct sur l’homme, mais d’une action de la création végétale en faveur de la création humaine. A chaque période de la vie, recevoir un parfum de bien-être représente un véritable cadeau, un soutien qui peut s’avérer salvateur, d’autant plus si la personne qui le reçoit est appelée à traverser une période changement.

par Carol Cassone

pour Oliv’ Magazine, décembre 2012

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